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Déclaration d'invention et

petit' a... cculturation

Une petite "acculturation" et l'autorisation de bousculer les conventions linguistiques afin d'examiner ce qu'elles recouvrent : voilà ce qu'on tâche de proposer, pour que simplicité et rigueur se côtoient dans un lieu qui s'annonce commun.  Il est dédié à la mise en culture d'un objet, celui que Lacan nommait "petit a", cause d'un désir sur lequel il faudrait, disait-il, ne jamais céder.   

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Sur ce site, il est donc question d'une pratique psychanalytique héritée de l'enseignement de Jacques Lacan. Ce psychiatre qui a refondé la discipline par une lecture à la fois stricte et subversive des écrits de Freud nous a livré des textes et des discours à la grammaire parfois décourageante, à la syntaxe laborieuse mais par l'intermédiaire d'une parole vive et responsable, c'est-à-dire consciente de sa responsabilité de passeur d'un savoir-faire pourtant intransmissible. On rappellera ici dans quel contexte ont eu lieu certaines empoignades entre lui et ses contemporains. Il sera évoqué les difficultés nouvelles auxquelles se confrontent les psychanalystes de notre génération, et ce sera l'occasion de s'informer sur les questions actuelles. On se demandera par exemple comment ce courant de la psychanalyse continue à intéresser des individus pourtant quotidiennement soumis à une logique économique qui les dépasse

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Ce lieu propose l'émergence d'un autre discours, à un autre rythme, il sera en chantier permanent. On essayera d'avancer tranquillement, sans autre passion que celle de l'ignorance, comme le préconisait Lacan.

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Il défendait aussi l'idée d'un psychanalyste qui ne s'autoriserait que de lui-même, "et de quelques autres".

 

De qui pourrait-il bien s'autoriser, l'analyste ? Qui pourrait prétendre que ce qu'il est venu chercher dans l'analyse, le ressort de son désir, l'ultime mécanique si merveilleusement huilée qui l'a conduit là, dans ce traquenard qu'est l'analyse, traquenard sublime dont on sort parfois analyste soi-même donc, qui pourrait bien valider les acquis de connaissance de lui-même, sinon lui-même ? Mais pour comprendre cela, il faut accepter que tout ne passe pas nécessairement par l'institution, il faut accepter que l'universitaire n'ait pas ce pouvoir-là. Il faut accepter de passer autrement l'épreuve et en rendre compte, à sa façon.

 

   

Chacun voit "mi-dit" à sa porte.

C'est de ce constat qu'on a ici choisi de s'autoriser.

 

   Et de quelques autres...

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